L’église Sainte-Anne
L’Empereur Napoléon III a contribué généreusement à la reconstruction de l’église en 1861, qui en remplaça une précédente, plus petite de 1666. Elle était située près de la place du marché et était entourée par le cimetière. Cette première construction avait été érigée en église paroissiale (avec un curé résident) en 1703, grâce au duc Jacques-Henri Durfort de Duras et surtout à son épouse et aux seigneurs du château de la Mothe de l’époque ; c’est d’ailleurs pour cette raison que le nom du Duc a été donné à la rue passant devant l’église et le presbythère.
L’église est construite essentiellement en briques, la Sologne étant pauvre en pierres.
Tableau don de Napoleon III
Le Christ en croix de Marie Curtis d’après Philippe de Champaigne fut offert à l’Eglise Sainte-Anne par Napoléon III. Philippe de Champaigne, né à Bruxelles est un peintre, graveur classique Français d’origine Brabançonne. Il devient peintre ordinaire de la Reine Mère, au service de la famille royale à partir de 1628, puis le seul peintre autorisé à peindre le cardinal de Richelieu en habit de cardinal. Son œuvre est vaste, il a laissé nombre de tableaux religieux et des portraits fameux et très appréciés: Haute Noblesse, princes de l’Église, grands commis de l’État, parlementaires. Il meurt le 12 août 1674. Ce sera l’occasion pour les religieuses de Port-Royal de le mentionner dans leur obituaire comme « bon peintre et bon chrétien ».