Boulogne-sur-Mer
Boulogne-sur-Mer, une ville impériale
Autour de Boulogne-sur-Mer s’étendent des paysages paisibles et une cote découpée de petites falaises et de longues plages, qui contrastent avec l’effervescence urbaine.Une figure marque ce littoral : celle de Napoléon 1er qui rassembla sa Grande Armée que commémorent de nombreux sites. A partir de 1804, la ville connait une intense animation avec le camp dit « de Boulogne« , qui s’étend de Wissant à Etaples. En 1805, il abrite 60 000 soldats commandés par le maréchal Soult et 15 000 marins commandés par l’amiral Bruix.
Bonaparte y fait 5 séjours entre 1803 et 1805, c’est au cours du quatrième qu’il décore de la légion d’honneur près de 2 000 militaires et une dizaine de civils devant 80 000 soldats et 20 000 spectateurs.
L’empereur revient à Boulogne en 1811 mais renonce vite au projet de débarquer en Angleterre. Le bénéfice de l’épopée napoléonienne est maigre pour la ville à l’exception du bassin semi circulaire creusé pour abriter la flottille, premier jalon d’une modernisation du port réclamée par les habitants.
Napoléon et Boulogne
Dès 1801, Bonaparte envisage la conquête de l’Angleterre et remporte une prometteuse victoire navale sur l’amiral Nelson au large de Boulogne. Parés la rupture du traité d’Amiens en mai 1803, Napoléon relance son projet d’invasion et déploie sur le littoral un gigantesque dispositif militaire connu sous le nom de camp de Boulogne. Le camp de droite en opposition au camp de gauche établi de l’autre coté de la Liane, occupe le vallon de Terlincthun et le plateau dominant le port. Près de la falaise s’élèvent les baraques de commandement dont la baraque de l’empereur.
Ces constructions en bois en grande partie préfabriquées conçues par l’architecte Pierre Fontaine côtoyaient étonnamment la poudrière aujourd’hui, unique témoin bâti de cette organisation martiale.