Jusqu’au début de la Restauration, la légende noire de l’«ogre corse» a concurrencé celle de la légende dorée que le Premier Consul puis l’Empereur avaient contribué à forger. Des publications sur les victoires (et défaites) militaires des Français pendant la Révolution et l’Empire maintenaient vivante mais en sourdine la présence de Napoléon Ier au début du règne de Louis XVIII.
La nostalgie d’une époque glorieuse prit son essor à partir de la publication du Mémorial de Sainte-Hélène en 1823. Un courant pro-napoléonien se fit jour, alimenté en milieu populaire par les souvenirs colportés par d’anciens soldats de la Grande Armée, et en milieux littéraire et politique par la jeune génération romantique en mal d’idéal.
Rémi Cariel, conservateur en chef du patrimoine au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-préau, interviendra pour cette conférence.
Siège de Toulon : l’attaque du fort Faron (1817-1818) par Grenier de Saint-Martin Francisque / Photo (C) RMN-Grand Palais (musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau) / Franck Raux
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