Exposition virtuelle : Sur les pas du dromadaire de Bonaparte
A l’occasion de la réouverture du Musée Africain après un an de travaux, il était important de fouiller l’histoire de cet animal, considéré comme une relique historique et de mener l’enquête.
Reconstitution de l’habitat naturel des animaux chassés par le baron Gourgaud, le musée abrite aussi une vaste collection d’objets ethnographiques ainsi que d’armes blanches et de boucliers.
Grand chasseur, le baron Gourgaud organisa avec son ami Robert Rychner trois grandes expéditions en Afrique en 1913-1914, 1928 et 1930-1931. Lors de ces chasses, il tua de nombreux animaux que naturalisa par la suite le plus célèbre taxidermiste de l’époque, la maison Rowland Ward de Londres.
Afin de les présenter dans un cadre rappelant celui de leur pays d’origine, il commanda à un peintre paysagiste, peut-être un certain Régnier, plusieurs dioramas illustrant la faune et les paysages d’Afrique orientale, tels le Mont-Kenya, le Kilimandjaro ou des paysages du Soudan. Un autre de ses compagnons, Armand Van Mons, lui offrit pour son musée de nombreux objets ethnographiques dont de très rares masques provenant du Gabon ainsi qu’une exceptionnelle collection d’armes blanches et de boucliers.
Composé de deux longues galeries disposées en équerre, le musée Africain fut aménagé par l’architecte parisien Léo Polin sur les conseils du directeur du Museum d’Histoire Naturelle de La Rochelle. Il a conservé sa présentation très caractéristique des années trente telle que l’avait voulue le baron Gourgaud.