D’Alésia à Rome, l’aventure archéologique de Napoléon III
Fermeture temporaire du musée jusqu’à nouvel ordre.Dans le courant du XIXe siècle, l’archéologie se retrouve au cœur de nouveaux enjeux tant politiques que scientifiques. D’une part, les États européens concourent pour s’approprier la connaissance des cultures disparues et construire leur identité nationale. D’autre part, s’ouvrent de véritables chantiers de fouille qui mobilisent des techniques nouvelles et des outils novateurs.
Emblématiques de ce double mouvement, les fouilles archéologiques entreprises à l’instigation de Napoléon III adoptent une démarche bien différente de celles menées par les « antiquaires » du siècle précédent. Très liées à la personne de l’empereur, elles constituent une véritable épopée archéologique à l’échelle de l’Europe et du bassin méditerranéen, en Grèce, en Italie ou en Orient.
L’impulsion est donnée depuis la France par la rédaction de l’Histoire de Jules César. Napoléon III entend marcher sur les traces du conquérant romain et la Commission de Topographie des Gaules, ou CTG, est officiellement investie le 17 juillet 1858.
L’exposition a pour objectif de retracer l’histoire de collections aujourd’hui dispersée dans des institutions de natures diverses (bibliothèques, musées, fonds privés et écoles d’art). En réunissant ce corpus, elle espère retracer le déroulement des fouilles que Napoléon III entreprend dans les pas des Césars, tout en proposant une nouvelle approche qui questionne le rôle de la photographie et des méthodes d’enregistrement dans ce programme archéologique.
Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux – Grand Palais et le Musée d’Archéologie nationale.
Dossier de Presse